Ce dimanche 28 mai, Intermarché-Circus-Wanty a clôturé le troisième Tour d’Italie de son histoire avec la 9ème place de son sprinteur Belge Arne Marit à l’issue d’un sprint massif dans les rues de Rome.
En ralliant la capitale, Arne Marit boucle ainsi le premier Grand Tour de sa carrière avec la formation de Jean-François Bourlart, au même titre que ses compatriotes Laurens Huys et Laurenz Rex. Pour la cinquième fois en cinq participations, l’Italien Lorenzo Rota est allé au bout de son tour national.

Au total, Intermarché-Circus-Wanty a accumulé onze top 10 sur cette 106ème édition, de l’œuvre de sept coureurs différents. Parmi eux, Simone Petilli s’est hissé sur la troisième marche du podium lors de l’arrivée au sommet du Gran Sasso d’Italia.

Le grimpeur Laurens Huys, 24 ans, achève la première épreuve de trois semaines à la 27ème place du général. Présent dans deux échappées qui sont allées au bout, Huys s’est notamment classé 8ème à Bergame.

Le puissant Laurenz Rex, l’une des révélations du Giro, s’est aussi illustré à l’attaque à deux reprises pendant 200 kilomètres. D’abord à Tortona, repris à 5 kilomètres de l’arrivée, et ensuite à Cassano Magnano, où il a pris la quatrième place.

En plus de sa neuvième place à Rome, Arne Marit a terminé quatrième de son premier sprint sur un Grand Tour le deuxième jour vers San Salvo, et également dixième à Tortona.

Autre atout véloce de la sélection, Niccolò Bonifazio s’est classé dans le top 10 à quatre reprises. D’abord huitième derrière Marit à San Salvo, dixième d’une arrivée délicate à Salerno et enfin quatrième à Caorle.

« Grâce au soutien de mon poisson-pilote Laurenz Rex, j’ai abordé la descente vers l'arrivée en bonne position. Une vague survenue de la gauche m’a cependant piégé dans l’œuf. C'est comme ça que j'ai perdu la roue de Mark Cavendish. Comme à chaque sprint de mon premier Grand Tour, c'était très nerveux, les coureurs venaient de tous les côtés. Un concurrent a fait un mouvement brusque et j'ai tout juste pu éviter la chute. Malgré cela, j'ai réussi à obtenir mon troisième top dix sur mon premier Grand Tour. C'est quelque chose dont je peux être fier. »
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« Sans ma double chute sur la cinquième étape, je pouvais prétendre à une chance de sprint supplémentaire. Mon saut de chaîne dans la dix-septième étape a été une énorme déception, car ce jour-là, j'ai vraiment senti que la victoire était à ma portée. L’essentiel, c’est que je ressortirai grandi de ce Giro. J’ai acquis énormément d'expérience au cours des trois semaines. J’ai réalisé à quel point les sprints d'un Grand Tour sont disputés et nerveux. Non seulement entre les équipes de sprinteurs, mais aussi les équipes qui protègent les coureurs du général viennent frotter dans les derniers kilomètres. » « Aussi, je suis fier d'avoir survécu à travers les étapes de montagnes. J’ai pu explorer mes limites en montée. Lors de l’étape raccourcie vers Crans-Montana, j'ai tellement souffert que j'ai cru à la fin de mon Giro. Mais j'ai tenu le coup, pour ensuite profiter d'une journée plus calme dans le peloton le lendemain et récupérer. Je suis heureux d'avoir rallié Rome, fort de 21 jours de course sur l’une des épreuves les plus difficiles et prestigieuses qui soit. ».
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« Je suis passé par toutes les émotions. L’euphorie après ma quatrième place le deuxième jour, les chutes, la déception. Du premier au dernier jour, nous nous sommes battus pour chasser les victoires d’étape. L’ambiance était géniale dans l’équipe. Nos trois débutants ont tous terminé le Giro, c’est quelque chose dont on peut s’enorgueillir. » « Il me tarde prendre profiter d'un peu de repos dès demain. Pour les semaines à venir, je maintiendrai ma condition avec l'intention de faire parler ma vélocité sur des compétitions comme Heistse Pijl ou Dwars door het Hageland, avant d’épauler Gerben Thijssen au championnat de Belgique. »
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